Présentation
Pour le judaïsme, le mariage est un acte religieux de sanctification (kiddouchin) et d'élévation (nissouhin).
Source : site du Consistoire Entrée du marié (le ‘Hatan) au bras de sa mère, de la famille proche, puis de la mariée (la Kalah), au bras de son père. Le Kiddoush sanctifie le nom Divin. Lors de la cérémonie de mariage, le premier Kiddoush, récité sur le vin, consacre l’épouse et son mari. David passera l’alliance à l’index droit de Céline, doigt le plus « fort » de la main. Il s’agit de la main droite car c’est le symbole de la bonté. C’est seulement après la cérémonie que la mariée portera son alliance à l’annulaire. David récite la bénédiction. Si Céline plie l'index, en signe d'acceptation, le couple sera désormais pleinement marié. L’anneau doit être parfaitement lisse et dépourvu d’inscriptions, sans défaut ni pierres précieuses, dans l’espoir que le couple mènera une vie belle et simple. La Kétouba est l’acte de mariage religieux rédigé en araméen. Elle symbolise l’engagement du mari à rendre heureuse sa femme et à subvenir à ses besoins. Les sheva bra’hot (sept bénédictions) sont récitées sur la seconde coupe de vin. Elles ont pour thème la relation entre le ‘Hatan et la Kalah et notre foi en D.ieu qui a crée le monde et qui accorde joie et amour. La dernière étape de la cérémonie est le bris du verre, qui rappelle la destruction du temple de Jérusalem : aucune joie ne peut être entière tant que le temple de Jérusalem n'est pas reconstruit. David récitera la phrase suivante du Psaume 137 : « Si je t'oublie Jérusalem que ma droite m'oublie. Que ma langue se colle à mon palais si je ne rappelle pas ton souvenir, si je n'élève pas Jérusalem au-dessus de ma joie ». Le marié casse ensuite un verre avec son pied.
Devant l'Eternel et la communauté d'Israël, un homme et une femme acceptent de vivre ensemble dans l'amour et le respect mutuel, et de transmettre à leur descendance les valeurs traditionnelles. Le couple est alors comparé à un autel de sainteté.
La cérémonie du mariage religieux ne sera possible qu'après avoir accompli son devoir civique de mariage à la mairie, selon le principe talmudique la loi du pays est la loi.
Avant le mariage, la fiancée se sera rendue dans un bain rituel ou mikvé. La cérémonie se déroule en général dans une synagogue, mais des dérogations peuvent être obtenues pour une célébration à l'extérieur. Au-dessus des mariés, un dais nuptial (houppa) symbolise le nouveau toit familial. Au cours de l'événement, le rabbin lit l'acte de mariage (kétouba) et l'officiant récite sept bénédictions pour le bonheur du couple. A la fin, le marié brise un verre rappelant que la joie ne peut être complète sans celle de Jérusalem reconstruite avec le Temple.
Convergence entre les valeurs de la République qui fait du mariage une "Institution" et celles de la Torah qui considère celui-ci comme "Mikdach méat" un peu du Temple de Jérusalem et Binian Adei ad une construction éternelle, l'union de deux êtres "selon la Loi de Moïse et d'Israël" est l'un des piliers de la vie juive. Déroulement de la cérémonie
Céline entrera au bras de son père et rejoindra David sous la ‘Houpa, dais nuptial sous lequel est célébré le mariage et qui symbolise le foyer que le couple doit construire et partager. Ce dais est ouvert de toute part, de la même façon que l’était la tente d’Abraham et de Sarah, afin de pouvoir offrir l’hospitalité aux amis et aux membres de la famille sans aucune restriction.
C'est David qui couvrira Céline du voile, au début de la cérémonie.
Avant le début de la cérémonie, Céline tournera 7 fois autour de David, symbole de protection du foyer qu'ils vont construire.
Pour plus de détails sur la cérémonie civile